Le montant du loyer d'habitation lors de la mise en location d’un logement est en principe fixé librement. Mais dans certaines villes où il est difficile de se loger, la raréfaction des biens disponibles engendre mécaniquement une augmentation des loyers. Afin d’enrayer ce phénomène, la loi prévoit deux mécanismes :
Ces dispositifs juridiques permettent de lutter contre les loyers excessifs et de favorisent l'accès au logement pour tous. En tant que propriétaire, cela signifie que vous ne pouvez pas fixer librement le loyer de votre bien si celui-ci est situé dans une zone concernée.
Smop calcul automatiquement le loyer à appliquer dans votre zone.
Le montant du loyer d'habitation lors de la mise en location d’un logement est en principe fixé librement. Mais dans certaines villes où il est difficile de se loger, la raréfaction des biens disponibles engendre mécaniquement une augmentation des loyers. Afin d’enrayer ce phénomène, la loi prévoit deux mécanismes :
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Ces dispositifs juridiques permettent de lutter contre les loyers excessifs et de favorisent l'accès au logement pour tous. En tant que propriétaire, cela signifie que vous ne pouvez pas fixer librement le loyer de votre bien si celui-ci est situé dans une zone concernée.
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Chaque année, les villes concernées par l’encadrement du niveau des loyers publient un arrêté préfectoral des loyers de référence. Cet arrêté définit 3 valeurs : le loyer de référence minoré, le loyer de référence, et le loyer de référence majoré.
L'encadrement des loyers oblige le propriétaire bailleur à ne pas dépasser un certain montant lors de la fixation du loyer, en lui imposant un plafond qui est le loyer de référence majoré.
Chaque ville dispose d’un observatoire des loyers. Il permet de recueillir le montant des loyers pour calculer le loyer médian. Le loyer médian représente le loyer de référence. Ce loyer de référence est calculé en fonction de l’adresse postale, du type de bien (appartement, maison, etc.), de l’année de construction, du caractère vide ou meublé, et en fonction du nombre de pièces. Avec ces résultats, l’arrêté préfectoral défini 3 valeurs :
Ces 3 loyers de référence indiquent une moyenne des loyers par m2. Ils doivent être mentionnés sur le contrat de location. Ils correspondent à un loyer hors charges/m² habitable/mois.
Smop intègre l’encadrement des loyers et vous propose directement le loyer maximal conforme pour garantir votre rentabilité en toute sécurité.
Le dispositif d'encadrement des loyers a été initialement introduit à titre expérimental par la loi ELAN dans plusieurs grandes villes. Actuellement, les villes et territoires suivants sont soumis à l'encadrement des loyers :
Le gouvernement étudie d’autres candidatures, dont l’encadrement s’appliquera fin 2024, voire 2025 si l’État les accepte, concernant :
- Onze communes d'Annemasse Agglomération (Ambilly, Annemasse, Bonne, Cranves-Sales, Etrembières, Gaillard, Juvigny, Lucinges, Machilly, Saint-Cergues, Vétraz-Monthoux et Ville-la-Grand) ;
- Onze communes de l’intercommunalité de Grand-Orly Seine Bièvre (Arcueil, Cachan, Chevilly-Larue, Choisy-le-Roi, Fresnes, Gentilly, Ivry-sur-Seine, Le Kremlin-Bicêtre, Orly, Villejuif et Vitry-sur-Seine) ;
- Cergy (Val-d'Oise)
- Marseille
- Rennes
Pour connaître le loyer de référence majoré vous pouvez contacter la mairie ou la préfecture dont dépend le logement. Vous pouvez aussi consulter l’arrêté préfectoral publié, chaque année.
Certaines villes mettent à disposition un simulateur en ligne pour faciliter la recherche :
Pour calculer le loyer de votre bien en respectant l'encadrement des loyers, suivez ces étapes :
Le saviez-vous ?
Le montant des charges (en provisions ou au forfait) n’est pas soumis à l’encadrement des loyers. Vous pouvez fixer les charges librement, sans qu’elles soient disproportionnées aux prévisions de charges réelles.
L’encadrement des loyers se combine avec l’encadrement du loyer à la relocation.
Grâce à Smop, vous pouvez être sûr que votre loyer respecte le plafond légal… sans sortir la calculette.
Sont concernés tous les baux formant la résidence principale du locataire, régis par la Loi n° 89-462 du 6 juillet 1989. Il peut s’agir d’une location vide, meublée, étudiante et d’un bail mobilité.
Ne sont pas concernés les contrats de location pour les bureaux, commerces, garages, parking, place de stationnement, et les résidences non principales (logement de fonction, location à usage de résidence secondaire, location de pied-à-terre du locataire, location saisonnière touristique, etc.).
L'encadrement des loyers dont traite cet article oblige le propriétaire bailleur à ne pas dépasser un certain montant lors de la fixation du loyer. Lors d’une mise en location, le propriétaire-bailleur ne doit pas dépasser un plafond qui est le loyer de référence majoré.
Tandis que l’encadrement des loyers à la relocation est un autre dispositif. Il interdit d’augmenter le loyer entre deux locataires.
Les Mairies disposent de pouvoir de contrôle stricts pour s’assurer du respect des règles d’encadrement des loyers.
En cas de non-respect des règles, les autorités peuvent obliger le propriétaire-bailleur de diminuer le loyer, et de reverser au locataire le trop-perçu. Le propriétaire-bailleur encourt une amende allant jusqu’à 5 000€ s’il est une personne physique, ou 15 000€ pour une personne morale (SCI par exemple). Le locataire peut saisir la justice. De plus, votre réputation de bailleur pourrait être ternie, ce qui pourrait compliquer vos futures relations locatives.
La loi autorise le propriétaire-bailleur de dépasser le loyer encadré en appliquant un « complément de loyer ». Pour appliquer ce complément de loyer le logement doit présenter certaines caractéristiques de localisation ou de confort. Attention toutefois car la loi reste floue sur ces caractéristiques.
Ce que dit la loi :
🧑⚖️ Article 140 de la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 :
«B. - Un complément de loyer peut être appliqué au loyer de base tel que fixé au A du présent III pour des logements présentant des caractéristiques de localisation ou de confort le justifiant, par comparaison avec les logements de la même catégorie situés dans le même secteur géographique.»
***
Chaque année, les villes concernées par l’encadrement du niveau des loyers publient un arrêté préfectoral des loyers de référence. Cet arrêté définit 3 valeurs : le loyer de référence minoré, le loyer de référence, et le loyer de référence majoré.
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***
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***
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***
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Sont concernés tous les baux formant la résidence principale du locataire, régis par la Loi n° 89-462 du 6 juillet 1989. Il peut s’agir d’une location vide, meublée, étudiante et d’un bail mobilité.
Ne sont pas concernés les contrats de location pour les bureaux, commerces, garages, parking, place de stationnement, et les résidences non principales (logement de fonction, location à usage de résidence secondaire, location de pied-à-terre du locataire, location saisonnière touristique, etc.).
L'encadrement des loyers dont traite cet article oblige le propriétaire bailleur à ne pas dépasser un certain montant lors de la fixation du loyer. Lors d’une mise en location, le propriétaire-bailleur ne doit pas dépasser un plafond qui est le loyer de référence majoré.
Tandis que l’encadrement des loyers à la relocation est un autre dispositif. Il interdit d’augmenter le loyer entre deux locataires.
Les Mairies disposent de pouvoir de contrôle stricts pour s’assurer du respect des règles d’encadrement des loyers.
En cas de non-respect des règles, les autorités peuvent obliger le propriétaire-bailleur de diminuer le loyer, et de reverser au locataire le trop-perçu. Le propriétaire-bailleur encourt une amende allant jusqu’à 5 000€ s’il est une personne physique, ou 15 000€ pour une personne morale (SCI par exemple). Le locataire peut saisir la justice. De plus, votre réputation de bailleur pourrait être ternie, ce qui pourrait compliquer vos futures relations locatives.
La loi autorise le propriétaire-bailleur de dépasser le loyer encadré en appliquant un « complément de loyer ». Pour appliquer ce complément de loyer le logement doit présenter certaines caractéristiques de localisation ou de confort. Attention toutefois car la loi reste floue sur ces caractéristiques.
Ce que dit la loi :
🧑⚖️ Article 140 de la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 :
«B. - Un complément de loyer peut être appliqué au loyer de base tel que fixé au A du présent III pour des logements présentant des caractéristiques de localisation ou de confort le justifiant, par comparaison avec les logements de la même catégorie situés dans le même secteur géographique.»
***
Lorsqu'un bien est situé en zone tendue, le loyer doit être identique à celui du dernier locataire, sauf exceptions (article 3 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017). Vous pouvez utiliser le simulateur de l’État pour savoir si votre bien locatif est situé en zone tendue.
Sont concernés les contrats de location de logements (nus ou meublés, et bail mobilité) à usage de résidence principale ou à usage mixte professionnel et d’habitation principale, soumis à la loi du 6 juillet 1989. Il ne s’applique pas, notamment, aux logements appartenant aux organismes HLM, aux logements conventionnés APL, aux baux code civil, aux logements soumis à la loi de 1948 et aux locations saisonnières.
⛔ L'ensemble des exceptions ci-dessous ne sont pas applicables pour les biens classés F et G au DPE, ainsi qu'aux DPE vierges et absents.
Smop calcul le loyer en respectant les règles d’encadrement.
Le propriétaire peut fixer librement le montant du loyer lors d'une première mise en location. Ceci vaut uniquement lorsque le logement n'a jamais été loué.
Cette exception est encadrée par l'article 2 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Pour les baux conclus depuis le 1er juillet 2024, le propriétaire peut fixer librement le montant du loyer.
Cette exception est encadrée par l'article 2 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Si le loyer de l’ancien locataire n’a pas été révisé par le bailleur au cours des 12 derniers mois précédant la conclusion du nouveau contrat de location, alors le loyer appliqué au nouveau locataire peut être révisé en fonction de la variation du dernier IRL publié à la date de signature du nouveau contrat. Le propriétaire ne doit pas dépasser ce nouveau montant de loyer révisé.
Cette exception est encadrée par l'article 3 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Smop calcul directement le loyer conforme maximal à appliquer.
Une hausse du loyer peut être appliquée lorsque des travaux ont été réalisés pour un coût au moins égal à la moitié de la dernière année de loyer. La hausse ne doit pas dépasser 15 % du coût réel des travaux TTC (appliqués au loyer annuel). Plus besoin de calculer, Smop le fait pour vous.
Pour appliquer cette augmentation, les travaux réalisés :
À noter : si le logement a fait l’objet, depuis moins de 6 mois, de travaux d’amélioration d’un montant au moins égal à la dernière année de loyer, le loyer peut être réévalué librement (dans la limite du loyer de référence majoré). Cette liberté s'applique sous réserve du respect des conditions liées à la performance énergétique du logement. Pour vous assurer que votre logement respecte bien ces exigences énergétiques, téléchargez gratuitement le calendrier des interdictions locatives selon la note DPE.
Quels types de travaux sont éligibles ?
Lorsque le dernier loyer appliqué au précédent locataire est manifestement sous-évalué par rapport à ceux pratiqués dans le voisinage, le loyer du nouveau contrat peut être réévalué. Cette exception est encadrée par l'article 4 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Quelle est la limite d’augmentation du loyer ?
La hausse de loyer ne peut excéder la moitié de la différence entre :
Exemple :
Le dernier loyer appliqué au locataire s’élève à 500€, après révision. Le montant d’un loyer déterminé par références à ceux du voisinage s’élève à 700€. La différence constatée s’élève à 200 euros. Le loyer pourra être réévalué de 100€ et donc s’élever à 600€.
Ce genre de calcul est intégré automatiquement dans Smop. Un vrai soulagement pour les propriétaires comme vous.
Comment prouver qu’un loyer est sous-évalué ?
Le propriétaire-bailleur à l'obligation de prouver que le loyer est sous-évalué par comparaison des loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables, dans le même groupe d'immeubles ou dans un autre groupe d'immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique (article 6 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017).
Le propriétaire doit identifier au moins 3 loyers si la commune fait partie d’une agglomération de moins d’un million d’habitants (ou 6 loyers pour une agglomération de plus d’un million d’habitants). Les références doivent porter non seulement sur des baux conclus récemment, mais également sur des baux conclus depuis plus de trois ans (décret du 10.6.15 : art. 4, 5°).
Les références ayant permis de justifier la hausse du montant du loyer doivent être jointes au contrat de location (décret du 10.6.15 : art. 4, 5°).
Quelles informations doivent figurer dans les références de loyers ?
Chaque référence doit indiquer les informations suivantes : Le nom de la rue et la dizaine de numéros où se situe l'immeuble ; Le type d'habitat (individuel ou collectif) ; l'époque de construction de l'immeuble ; L'étage du logement et la présence éventuelle d'un ascenseur ; La surface habitable du logement ; le nombre de ses pièces principales ; L'existence éventuelle d'annexes prises en compte pour le loyer ; L'état d'équipement du logement : notamment, w.-c. intérieur, salle d'eau, chauffage central ; L'indication selon laquelle le locataire est dans les lieux depuis plus ou moins de trois ans ; Le montant du loyer mensuel hors charges effectivement exigé ; L'année de constatation des éléments constitutifs de la référence.
Ces références peuvent être obtenues auprès d’agences immobilières, d’associations de défense des propriétaires ou de locataires, ou d'observatoires locaux des loyers.
Lorsque le dernier loyer appliqué au précédent locataire est manifestement sous-évalué par rapport aux loyers du voisinage et que le propriétaire-bailleur a réalisé des travaux d’amélioration ou de mise aux normes de la décence dans le logement, une réévaluation du loyer peut être appliquée.
La réévaluation du loyer ne devra pas dépasser la plus élevée des deux limites suivantes :
Smop calcul automatiquement le bon loyer pour vous !
Ce cas vous concerne si vous cumuler les conditions ci-dessous :
- Condition 1 : le logement a été loué au cours des derniers 18 mois.
- Condition 2 : face au loyer sous-évalué du précédent locataire, le contrat de location du précédent locataire a été renouvelé avec une réévaluation progressive de loyer, sans que celle-ci ait été entièrement appliquée à la date de son départ. En effet, l'augmentation de loyer doit être appliquée progressivement, en fonction de la durée du bail (par 1/3 du montant de l'augmentation par an si la durée du bail est de 3 ans par exemple). L'exception n°1 ci-dessous pour l'encadrement de l'évolution des loyers lors du renouvellement du bail détaille ce système.
Dans ce contexte, le dernier loyer du précédent locataire correspond au loyer fixé par accord entre les parties, y compris la partie qui n’a pas encore été réévaluée (décret du 27 juillet 2017, article 8).
Exemple :
Un propriétaire-bailleur avait convenu avec son précedent locataire que l'augmentation du loyer s'appliquerai progressivement sur 6 ans. Cet ancien locataire a finalement quitté les lieux au bout de 4 ans (il restait donc 2 ans pour terminer l'application totale de l'augmentation du loyer).
Le propriétaire est désormais en droit d'appliquer au nouveau locataire le loyer réévalué en totalité, même si le dernier loyer de l'ancien locataire ne prenait en compte qu’un loyer réévalué partiellement.
Cette exception est encadrée par l'article 8 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Avec Smop, le loyer à appliquer est automatiquement calculé selon la réglementation en vigueur.
***
Pour un bien est situé en zone tendue, l’évolution du loyer est limitée à celle de l’IRL lorsque le bail se reconduit tacitement (article 10 de la loi du 6.7.89), sauf exceptions (article 17-2, II, loi du 6.7.89). Vous pouvez utiliser le simulateur de l’État pour savoir si votre bien locatif est situé en zone tendue.
Sont concernés les contrats de location de logements (nus ou meublés, et bail mobilité) à usage de résidence principale ou à usage mixte professionnel et d’habitation principale, soumis à la loi du 6 juillet 1989. Il ne s’applique pas, notamment, aux logements appartenant aux organismes HLM, aux logements conventionnés APL, aux baux code civil, aux logements soumis à la loi de 1948 et aux locations saisonnières.
⛔ L'ensemble des exceptions ci-dessous ne sont pas applicables pour les biens classés F et G au DPE, ainsi qu'aux DPE vierges et absents.
Le propriétaire-bailleur peut adresser au locataire une proposition d’augmentation de loyer lorsque le loyer est manifestement sous-évalué par rapport aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements similaires.
Cette exception est encadrée par l'article 4 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
A noter :
Le propriétaire-bailleur à l'obligation de prouver que le loyer est sous-évalué. Pour en savoir plus consultez l'exception n°5 ci-dessus de l'encadrement lors de la mise en location.
Quelle est la limite d'augmentation du loyer ?
La hausse proposée au locataire ne doit pas excéder la moitié de la différence entre :
Exemple :
Le dernier loyer appliqué au locataire s’élève à 500€, après révision.
Le montant d’un loyer déterminé par références à ceux du voisinage s’élève à 800€.
La différence constatée s’élève à 300€. Le loyer pourra être réévalué de 150€ et donc s’élever à 650€.
Pour une location vide, dont la hausse est inférieure à 10% du loyer initial :
La hausse du loyer s'applique au renouvellement du bail. Elle doit être appliquée progressivement, par 1/3 du montant de l'augmentation par an si la durée du bail est de 3 ans (ou par 1/6 annuel si la durée du bail est de 6 ans).
Exemple :
Un bail est de 3 ans, le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 50 €/mois. Cette augmentation (50€) est inférieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application sera d'1/3 par an.
Le loyer sera augmenté la 1ère année de 16,67 € par mois (car 50 € x 1/3 = 16,67 €), puis la 2e année de 33,33 € par mois (50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois (50 € x 3/3 = 50 € ).
Pour une location vide, dont la hausse est supérieure à 10% du loyer initial :
La hausse doit s'appliquer par 1/6 du montant de la hausse par an pendant ce bail, puis par 1/6 du montant de l'augmentation par an lors du renouvellement ultérieur, même si la durée du bail est inférieure à 6 ans.
Exemple :
Un bail est de 3 ans, le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 80 €/mois. Cette augmentation (80€) est supérieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application sera d'1/6 par an.
Le loyer sera augmenté la 1ère année de 13,33 € par mois (80 € x 1/6 = 13,33 €), puis la 2e année de 26,66 € par mois (80 € x 2/6 = 26,66 € ), et la 3e année de 40 € par mois (80 € x 3/6 = 40 € ).
Pour une location meublée, dont la hausse est inférieure à 10% du loyer initial :
La hausse est immédiatement applicable au renouvellement du bail.
Exemple :
Le bail est de 1 an pour la location meublée. Le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 50 €/mois. Cette augmentation (50€) est inférieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application est immédiatement applicable au renouvellement du bail.
Le loyer sera augmenté de 50€ par mois, soit un loyer total de 650€ par mois.
Pour une location meublée, dont la hausse est supérieure à 10% du loyer initial :
La hausse doit être appliquée, par par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.
Exemple :
Le bail est de 1 an pour la location meublée. Le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 80 €/mois. Cette augmentation (80€) est supérieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application sera d'1/3 par an.
Au premier renouvellement du bail le loyer sera augmenté de 26,66 € par mois (car 80 € x 1/3 = 26,66 €). Au deuxième renouvellement du bail le loyer sera augmenté de 53,33 € par mois (80 € x 2/3= 53,33 € ), puis de 80 € par mois au 3ème renouvellement (80 € x 3/3 = 80 € ).
Le propriétaire-bailleur peut proposer à son locataire une augmentation de loyer s'il cumul les deux conditions suivantes :
⚠️ Attention : Lors du renouvellement du bail, faire des travaux d’amélioration ou de mise aux normes de la décence ne suffit pas pour demander une augmentation de loyer. Le propriétaire-bailleur doit en complément pouvoir démontrer le caractère manifestement sous-évalué du loyer par référence au voisinage (décret du 27.7.17 modifié : art. 5).
Quelle est la limite d'augmentation du loyer ?
La hausse proposée ne pourra excéder la plus élevée des deux limites suivantes :
Exemple :
Le dernier loyer appliqué au locataire s’élève à 500€, après révision. Le bailleur a réalisé des travaux pour un montant total de 6 000€. Le montant d’un loyer déterminé par références à ceux du voisinage s’élève à 800€.
La hausse proposée ne pourra pas excéder la plus élevée des deux limites :
--> 15 % du coût des travaux (6000 x15% = 900€) appliqué sur le loyer annuel (900/12 = 75€),
--> la moitié de la différence constatée avec les loyers du voisinage (300 /2 = 150€).
La hausse proposée ne pourra donc pas excéder 150€.
L'encadrement des loyers peut sembler contraignant. Il est toutefois essentiel de le respecter pour éviter des pénalités et garantir une relation de confiance avec vos locataires. En tant que propriétaire, rester informé des régulations en vigueur est une obligation.
Smop vous indique automatiquement le loyer à ne pas dépasser, en tenant compte des plafonds applicables. Générez votre contrat de location personnalisé et conforme en quelques clics.
Bénéficiez d’une assistance sur-mesure et louez en toute sécurité votre bien locatif. En activant le mode pilote automatique, laissez Smop gérer vos locations en toute sérénité.
Lorsqu'un bien est situé en zone tendue, le loyer doit être identique à celui du dernier locataire, sauf exceptions (article 3 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017). Vous pouvez utiliser le simulateur de l’État pour savoir si votre bien locatif est situé en zone tendue.
Sont concernés les contrats de location de logements (nus ou meublés, et bail mobilité) à usage de résidence principale ou à usage mixte professionnel et d’habitation principale, soumis à la loi du 6 juillet 1989. Il ne s’applique pas, notamment, aux logements appartenant aux organismes HLM, aux logements conventionnés APL, aux baux code civil, aux logements soumis à la loi de 1948 et aux locations saisonnières.
⛔ L'ensemble des exceptions ci-dessous ne sont pas applicables pour les biens classés F et G au DPE, ainsi qu'aux DPE vierges et absents.
Smop calcul le loyer en respectant les règles d’encadrement.
Le propriétaire peut fixer librement le montant du loyer lors d'une première mise en location. Ceci vaut uniquement lorsque le logement n'a jamais été loué.
Cette exception est encadrée par l'article 2 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Pour les baux conclus depuis le 1er juillet 2024, le propriétaire peut fixer librement le montant du loyer.
Cette exception est encadrée par l'article 2 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Si le loyer de l’ancien locataire n’a pas été révisé par le bailleur au cours des 12 derniers mois précédant la conclusion du nouveau contrat de location, alors le loyer appliqué au nouveau locataire peut être révisé en fonction de la variation du dernier IRL publié à la date de signature du nouveau contrat. Le propriétaire ne doit pas dépasser ce nouveau montant de loyer révisé.
Cette exception est encadrée par l'article 3 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Smop calcul directement le loyer conforme maximal à appliquer.
Une hausse du loyer peut être appliquée lorsque des travaux ont été réalisés pour un coût au moins égal à la moitié de la dernière année de loyer. La hausse ne doit pas dépasser 15 % du coût réel des travaux TTC (appliqués au loyer annuel). Plus besoin de calculer, Smop le fait pour vous.
Pour appliquer cette augmentation, les travaux réalisés :
À noter : si le logement a fait l’objet, depuis moins de 6 mois, de travaux d’amélioration d’un montant au moins égal à la dernière année de loyer, le loyer peut être réévalué librement (dans la limite du loyer de référence majoré). Cette liberté s'applique sous réserve du respect des conditions liées à la performance énergétique du logement. Pour vous assurer que votre logement respecte bien ces exigences énergétiques, téléchargez gratuitement le calendrier des interdictions locatives selon la note DPE.
Quels types de travaux sont éligibles ?
Lorsque le dernier loyer appliqué au précédent locataire est manifestement sous-évalué par rapport à ceux pratiqués dans le voisinage, le loyer du nouveau contrat peut être réévalué. Cette exception est encadrée par l'article 4 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Quelle est la limite d’augmentation du loyer ?
La hausse de loyer ne peut excéder la moitié de la différence entre :
Exemple :
Le dernier loyer appliqué au locataire s’élève à 500€, après révision. Le montant d’un loyer déterminé par références à ceux du voisinage s’élève à 700€. La différence constatée s’élève à 200 euros. Le loyer pourra être réévalué de 100€ et donc s’élever à 600€.
Ce genre de calcul est intégré automatiquement dans Smop. Un vrai soulagement pour les propriétaires comme vous.
Comment prouver qu’un loyer est sous-évalué ?
Le propriétaire-bailleur à l'obligation de prouver que le loyer est sous-évalué par comparaison des loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables, dans le même groupe d'immeubles ou dans un autre groupe d'immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique (article 6 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017).
Le propriétaire doit identifier au moins 3 loyers si la commune fait partie d’une agglomération de moins d’un million d’habitants (ou 6 loyers pour une agglomération de plus d’un million d’habitants). Les références doivent porter non seulement sur des baux conclus récemment, mais également sur des baux conclus depuis plus de trois ans (décret du 10.6.15 : art. 4, 5°).
Les références ayant permis de justifier la hausse du montant du loyer doivent être jointes au contrat de location (décret du 10.6.15 : art. 4, 5°).
Quelles informations doivent figurer dans les références de loyers ?
Chaque référence doit indiquer les informations suivantes : Le nom de la rue et la dizaine de numéros où se situe l'immeuble ; Le type d'habitat (individuel ou collectif) ; l'époque de construction de l'immeuble ; L'étage du logement et la présence éventuelle d'un ascenseur ; La surface habitable du logement ; le nombre de ses pièces principales ; L'existence éventuelle d'annexes prises en compte pour le loyer ; L'état d'équipement du logement : notamment, w.-c. intérieur, salle d'eau, chauffage central ; L'indication selon laquelle le locataire est dans les lieux depuis plus ou moins de trois ans ; Le montant du loyer mensuel hors charges effectivement exigé ; L'année de constatation des éléments constitutifs de la référence.
Ces références peuvent être obtenues auprès d’agences immobilières, d’associations de défense des propriétaires ou de locataires, ou d'observatoires locaux des loyers.
Lorsque le dernier loyer appliqué au précédent locataire est manifestement sous-évalué par rapport aux loyers du voisinage et que le propriétaire-bailleur a réalisé des travaux d’amélioration ou de mise aux normes de la décence dans le logement, une réévaluation du loyer peut être appliquée.
La réévaluation du loyer ne devra pas dépasser la plus élevée des deux limites suivantes :
Smop calcul automatiquement le bon loyer pour vous !
Ce cas vous concerne si vous cumuler les conditions ci-dessous :
- Condition 1 : le logement a été loué au cours des derniers 18 mois.
- Condition 2 : face au loyer sous-évalué du précédent locataire, le contrat de location du précédent locataire a été renouvelé avec une réévaluation progressive de loyer, sans que celle-ci ait été entièrement appliquée à la date de son départ. En effet, l'augmentation de loyer doit être appliquée progressivement, en fonction de la durée du bail (par 1/3 du montant de l'augmentation par an si la durée du bail est de 3 ans par exemple). L'exception n°1 ci-dessous pour l'encadrement de l'évolution des loyers lors du renouvellement du bail détaille ce système.
Dans ce contexte, le dernier loyer du précédent locataire correspond au loyer fixé par accord entre les parties, y compris la partie qui n’a pas encore été réévaluée (décret du 27 juillet 2017, article 8).
Exemple :
Un propriétaire-bailleur avait convenu avec son précedent locataire que l'augmentation du loyer s'appliquerai progressivement sur 6 ans. Cet ancien locataire a finalement quitté les lieux au bout de 4 ans (il restait donc 2 ans pour terminer l'application totale de l'augmentation du loyer).
Le propriétaire est désormais en droit d'appliquer au nouveau locataire le loyer réévalué en totalité, même si le dernier loyer de l'ancien locataire ne prenait en compte qu’un loyer réévalué partiellement.
Cette exception est encadrée par l'article 8 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Avec Smop, le loyer à appliquer est automatiquement calculé selon la réglementation en vigueur.
***
Pour un bien est situé en zone tendue, l’évolution du loyer est limitée à celle de l’IRL lorsque le bail se reconduit tacitement (article 10 de la loi du 6.7.89), sauf exceptions (article 17-2, II, loi du 6.7.89). Vous pouvez utiliser le simulateur de l’État pour savoir si votre bien locatif est situé en zone tendue.
Sont concernés les contrats de location de logements (nus ou meublés, et bail mobilité) à usage de résidence principale ou à usage mixte professionnel et d’habitation principale, soumis à la loi du 6 juillet 1989. Il ne s’applique pas, notamment, aux logements appartenant aux organismes HLM, aux logements conventionnés APL, aux baux code civil, aux logements soumis à la loi de 1948 et aux locations saisonnières.
⛔ L'ensemble des exceptions ci-dessous ne sont pas applicables pour les biens classés F et G au DPE, ainsi qu'aux DPE vierges et absents.
Le propriétaire-bailleur peut adresser au locataire une proposition d’augmentation de loyer lorsque le loyer est manifestement sous-évalué par rapport aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements similaires.
Cette exception est encadrée par l'article 4 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
A noter :
Le propriétaire-bailleur à l'obligation de prouver que le loyer est sous-évalué. Pour en savoir plus consultez l'exception n°5 ci-dessus de l'encadrement lors de la mise en location.
Quelle est la limite d'augmentation du loyer ?
La hausse proposée au locataire ne doit pas excéder la moitié de la différence entre :
Exemple :
Le dernier loyer appliqué au locataire s’élève à 500€, après révision.
Le montant d’un loyer déterminé par références à ceux du voisinage s’élève à 800€.
La différence constatée s’élève à 300€. Le loyer pourra être réévalué de 150€ et donc s’élever à 650€.
Pour une location vide, dont la hausse est inférieure à 10% du loyer initial :
La hausse du loyer s'applique au renouvellement du bail. Elle doit être appliquée progressivement, par 1/3 du montant de l'augmentation par an si la durée du bail est de 3 ans (ou par 1/6 annuel si la durée du bail est de 6 ans).
Exemple :
Un bail est de 3 ans, le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 50 €/mois. Cette augmentation (50€) est inférieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application sera d'1/3 par an.
Le loyer sera augmenté la 1ère année de 16,67 € par mois (car 50 € x 1/3 = 16,67 €), puis la 2e année de 33,33 € par mois (50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois (50 € x 3/3 = 50 € ).
Pour une location vide, dont la hausse est supérieure à 10% du loyer initial :
La hausse doit s'appliquer par 1/6 du montant de la hausse par an pendant ce bail, puis par 1/6 du montant de l'augmentation par an lors du renouvellement ultérieur, même si la durée du bail est inférieure à 6 ans.
Exemple :
Un bail est de 3 ans, le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 80 €/mois. Cette augmentation (80€) est supérieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application sera d'1/6 par an.
Le loyer sera augmenté la 1ère année de 13,33 € par mois (80 € x 1/6 = 13,33 €), puis la 2e année de 26,66 € par mois (80 € x 2/6 = 26,66 € ), et la 3e année de 40 € par mois (80 € x 3/6 = 40 € ).
Pour une location meublée, dont la hausse est inférieure à 10% du loyer initial :
La hausse est immédiatement applicable au renouvellement du bail.
Exemple :
Le bail est de 1 an pour la location meublée. Le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 50 €/mois. Cette augmentation (50€) est inférieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application est immédiatement applicable au renouvellement du bail.
Le loyer sera augmenté de 50€ par mois, soit un loyer total de 650€ par mois.
Pour une location meublée, dont la hausse est supérieure à 10% du loyer initial :
La hausse doit être appliquée, par par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.
Exemple :
Le bail est de 1 an pour la location meublée. Le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 80 €/mois. Cette augmentation (80€) est supérieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application sera d'1/3 par an.
Au premier renouvellement du bail le loyer sera augmenté de 26,66 € par mois (car 80 € x 1/3 = 26,66 €). Au deuxième renouvellement du bail le loyer sera augmenté de 53,33 € par mois (80 € x 2/3= 53,33 € ), puis de 80 € par mois au 3ème renouvellement (80 € x 3/3 = 80 € ).
Le propriétaire-bailleur peut proposer à son locataire une augmentation de loyer s'il cumul les deux conditions suivantes :
⚠️ Attention : Lors du renouvellement du bail, faire des travaux d’amélioration ou de mise aux normes de la décence ne suffit pas pour demander une augmentation de loyer. Le propriétaire-bailleur doit en complément pouvoir démontrer le caractère manifestement sous-évalué du loyer par référence au voisinage (décret du 27.7.17 modifié : art. 5).
Quelle est la limite d'augmentation du loyer ?
La hausse proposée ne pourra excéder la plus élevée des deux limites suivantes :
Exemple :
Le dernier loyer appliqué au locataire s’élève à 500€, après révision. Le bailleur a réalisé des travaux pour un montant total de 6 000€. Le montant d’un loyer déterminé par références à ceux du voisinage s’élève à 800€.
La hausse proposée ne pourra pas excéder la plus élevée des deux limites :
--> 15 % du coût des travaux (6000 x15% = 900€) appliqué sur le loyer annuel (900/12 = 75€),
--> la moitié de la différence constatée avec les loyers du voisinage (300 /2 = 150€).
La hausse proposée ne pourra donc pas excéder 150€.
L'encadrement des loyers peut sembler contraignant. Il est toutefois essentiel de le respecter pour éviter des pénalités et garantir une relation de confiance avec vos locataires. En tant que propriétaire, rester informé des régulations en vigueur est une obligation.
Smop vous indique automatiquement le loyer à ne pas dépasser, en tenant compte des plafonds applicables. Générez votre contrat de location personnalisé et conforme en quelques clics.
Bénéficiez d’une assistance sur-mesure et louez en toute sécurité votre bien locatif. En activant le mode pilote automatique, laissez Smop gérer vos locations en toute sérénité.
Lorsqu'un bien est situé en zone tendue, le loyer doit être identique à celui du dernier locataire, sauf exceptions (article 3 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017). Vous pouvez utiliser le simulateur de l’État pour savoir si votre bien locatif est situé en zone tendue.
Sont concernés les contrats de location de logements (nus ou meublés, et bail mobilité) à usage de résidence principale ou à usage mixte professionnel et d’habitation principale, soumis à la loi du 6 juillet 1989. Il ne s’applique pas, notamment, aux logements appartenant aux organismes HLM, aux logements conventionnés APL, aux baux code civil, aux logements soumis à la loi de 1948 et aux locations saisonnières.
⛔ L'ensemble des exceptions ci-dessous ne sont pas applicables pour les biens classés F et G au DPE, ainsi qu'aux DPE vierges et absents.
Smop calcul le loyer en respectant les règles d’encadrement.
Le propriétaire peut fixer librement le montant du loyer lors d'une première mise en location. Ceci vaut uniquement lorsque le logement n'a jamais été loué.
Cette exception est encadrée par l'article 2 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Pour les baux conclus depuis le 1er juillet 2024, le propriétaire peut fixer librement le montant du loyer.
Cette exception est encadrée par l'article 2 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Si le loyer de l’ancien locataire n’a pas été révisé par le bailleur au cours des 12 derniers mois précédant la conclusion du nouveau contrat de location, alors le loyer appliqué au nouveau locataire peut être révisé en fonction de la variation du dernier IRL publié à la date de signature du nouveau contrat. Le propriétaire ne doit pas dépasser ce nouveau montant de loyer révisé.
Cette exception est encadrée par l'article 3 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Smop calcul directement le loyer conforme maximal à appliquer.
Une hausse du loyer peut être appliquée lorsque des travaux ont été réalisés pour un coût au moins égal à la moitié de la dernière année de loyer. La hausse ne doit pas dépasser 15 % du coût réel des travaux TTC (appliqués au loyer annuel). Plus besoin de calculer, Smop le fait pour vous.
Pour appliquer cette augmentation, les travaux réalisés :
À noter : si le logement a fait l’objet, depuis moins de 6 mois, de travaux d’amélioration d’un montant au moins égal à la dernière année de loyer, le loyer peut être réévalué librement (dans la limite du loyer de référence majoré). Cette liberté s'applique sous réserve du respect des conditions liées à la performance énergétique du logement. Pour vous assurer que votre logement respecte bien ces exigences énergétiques, téléchargez gratuitement le calendrier des interdictions locatives selon la note DPE.
Quels types de travaux sont éligibles ?
Lorsque le dernier loyer appliqué au précédent locataire est manifestement sous-évalué par rapport à ceux pratiqués dans le voisinage, le loyer du nouveau contrat peut être réévalué. Cette exception est encadrée par l'article 4 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Quelle est la limite d’augmentation du loyer ?
La hausse de loyer ne peut excéder la moitié de la différence entre :
Exemple :
Le dernier loyer appliqué au locataire s’élève à 500€, après révision. Le montant d’un loyer déterminé par références à ceux du voisinage s’élève à 700€. La différence constatée s’élève à 200 euros. Le loyer pourra être réévalué de 100€ et donc s’élever à 600€.
Ce genre de calcul est intégré automatiquement dans Smop. Un vrai soulagement pour les propriétaires comme vous.
Comment prouver qu’un loyer est sous-évalué ?
Le propriétaire-bailleur à l'obligation de prouver que le loyer est sous-évalué par comparaison des loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables, dans le même groupe d'immeubles ou dans un autre groupe d'immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique (article 6 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017).
Le propriétaire doit identifier au moins 3 loyers si la commune fait partie d’une agglomération de moins d’un million d’habitants (ou 6 loyers pour une agglomération de plus d’un million d’habitants). Les références doivent porter non seulement sur des baux conclus récemment, mais également sur des baux conclus depuis plus de trois ans (décret du 10.6.15 : art. 4, 5°).
Les références ayant permis de justifier la hausse du montant du loyer doivent être jointes au contrat de location (décret du 10.6.15 : art. 4, 5°).
Quelles informations doivent figurer dans les références de loyers ?
Chaque référence doit indiquer les informations suivantes : Le nom de la rue et la dizaine de numéros où se situe l'immeuble ; Le type d'habitat (individuel ou collectif) ; l'époque de construction de l'immeuble ; L'étage du logement et la présence éventuelle d'un ascenseur ; La surface habitable du logement ; le nombre de ses pièces principales ; L'existence éventuelle d'annexes prises en compte pour le loyer ; L'état d'équipement du logement : notamment, w.-c. intérieur, salle d'eau, chauffage central ; L'indication selon laquelle le locataire est dans les lieux depuis plus ou moins de trois ans ; Le montant du loyer mensuel hors charges effectivement exigé ; L'année de constatation des éléments constitutifs de la référence.
Ces références peuvent être obtenues auprès d’agences immobilières, d’associations de défense des propriétaires ou de locataires, ou d'observatoires locaux des loyers.
Lorsque le dernier loyer appliqué au précédent locataire est manifestement sous-évalué par rapport aux loyers du voisinage et que le propriétaire-bailleur a réalisé des travaux d’amélioration ou de mise aux normes de la décence dans le logement, une réévaluation du loyer peut être appliquée.
La réévaluation du loyer ne devra pas dépasser la plus élevée des deux limites suivantes :
Smop calcul automatiquement le bon loyer pour vous !
Ce cas vous concerne si vous cumuler les conditions ci-dessous :
- Condition 1 : le logement a été loué au cours des derniers 18 mois.
- Condition 2 : face au loyer sous-évalué du précédent locataire, le contrat de location du précédent locataire a été renouvelé avec une réévaluation progressive de loyer, sans que celle-ci ait été entièrement appliquée à la date de son départ. En effet, l'augmentation de loyer doit être appliquée progressivement, en fonction de la durée du bail (par 1/3 du montant de l'augmentation par an si la durée du bail est de 3 ans par exemple). L'exception n°1 ci-dessous pour l'encadrement de l'évolution des loyers lors du renouvellement du bail détaille ce système.
Dans ce contexte, le dernier loyer du précédent locataire correspond au loyer fixé par accord entre les parties, y compris la partie qui n’a pas encore été réévaluée (décret du 27 juillet 2017, article 8).
Exemple :
Un propriétaire-bailleur avait convenu avec son précedent locataire que l'augmentation du loyer s'appliquerai progressivement sur 6 ans. Cet ancien locataire a finalement quitté les lieux au bout de 4 ans (il restait donc 2 ans pour terminer l'application totale de l'augmentation du loyer).
Le propriétaire est désormais en droit d'appliquer au nouveau locataire le loyer réévalué en totalité, même si le dernier loyer de l'ancien locataire ne prenait en compte qu’un loyer réévalué partiellement.
Cette exception est encadrée par l'article 8 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Avec Smop, le loyer à appliquer est automatiquement calculé selon la réglementation en vigueur.
***
Pour un bien est situé en zone tendue, l’évolution du loyer est limitée à celle de l’IRL lorsque le bail se reconduit tacitement (article 10 de la loi du 6.7.89), sauf exceptions (article 17-2, II, loi du 6.7.89). Vous pouvez utiliser le simulateur de l’État pour savoir si votre bien locatif est situé en zone tendue.
Sont concernés les contrats de location de logements (nus ou meublés, et bail mobilité) à usage de résidence principale ou à usage mixte professionnel et d’habitation principale, soumis à la loi du 6 juillet 1989. Il ne s’applique pas, notamment, aux logements appartenant aux organismes HLM, aux logements conventionnés APL, aux baux code civil, aux logements soumis à la loi de 1948 et aux locations saisonnières.
⛔ L'ensemble des exceptions ci-dessous ne sont pas applicables pour les biens classés F et G au DPE, ainsi qu'aux DPE vierges et absents.
Le propriétaire-bailleur peut adresser au locataire une proposition d’augmentation de loyer lorsque le loyer est manifestement sous-évalué par rapport aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements similaires.
Cette exception est encadrée par l'article 4 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
A noter :
Le propriétaire-bailleur à l'obligation de prouver que le loyer est sous-évalué. Pour en savoir plus consultez l'exception n°5 ci-dessus de l'encadrement lors de la mise en location.
Quelle est la limite d'augmentation du loyer ?
La hausse proposée au locataire ne doit pas excéder la moitié de la différence entre :
Exemple :
Le dernier loyer appliqué au locataire s’élève à 500€, après révision.
Le montant d’un loyer déterminé par références à ceux du voisinage s’élève à 800€.
La différence constatée s’élève à 300€. Le loyer pourra être réévalué de 150€ et donc s’élever à 650€.
Pour une location vide, dont la hausse est inférieure à 10% du loyer initial :
La hausse du loyer s'applique au renouvellement du bail. Elle doit être appliquée progressivement, par 1/3 du montant de l'augmentation par an si la durée du bail est de 3 ans (ou par 1/6 annuel si la durée du bail est de 6 ans).
Exemple :
Un bail est de 3 ans, le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 50 €/mois. Cette augmentation (50€) est inférieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application sera d'1/3 par an.
Le loyer sera augmenté la 1ère année de 16,67 € par mois (car 50 € x 1/3 = 16,67 €), puis la 2e année de 33,33 € par mois (50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois (50 € x 3/3 = 50 € ).
Pour une location vide, dont la hausse est supérieure à 10% du loyer initial :
La hausse doit s'appliquer par 1/6 du montant de la hausse par an pendant ce bail, puis par 1/6 du montant de l'augmentation par an lors du renouvellement ultérieur, même si la durée du bail est inférieure à 6 ans.
Exemple :
Un bail est de 3 ans, le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 80 €/mois. Cette augmentation (80€) est supérieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application sera d'1/6 par an.
Le loyer sera augmenté la 1ère année de 13,33 € par mois (80 € x 1/6 = 13,33 €), puis la 2e année de 26,66 € par mois (80 € x 2/6 = 26,66 € ), et la 3e année de 40 € par mois (80 € x 3/6 = 40 € ).
Pour une location meublée, dont la hausse est inférieure à 10% du loyer initial :
La hausse est immédiatement applicable au renouvellement du bail.
Exemple :
Le bail est de 1 an pour la location meublée. Le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 50 €/mois. Cette augmentation (50€) est inférieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application est immédiatement applicable au renouvellement du bail.
Le loyer sera augmenté de 50€ par mois, soit un loyer total de 650€ par mois.
Pour une location meublée, dont la hausse est supérieure à 10% du loyer initial :
La hausse doit être appliquée, par par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.
Exemple :
Le bail est de 1 an pour la location meublée. Le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 80 €/mois. Cette augmentation (80€) est supérieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application sera d'1/3 par an.
Au premier renouvellement du bail le loyer sera augmenté de 26,66 € par mois (car 80 € x 1/3 = 26,66 €). Au deuxième renouvellement du bail le loyer sera augmenté de 53,33 € par mois (80 € x 2/3= 53,33 € ), puis de 80 € par mois au 3ème renouvellement (80 € x 3/3 = 80 € ).
Le propriétaire-bailleur peut proposer à son locataire une augmentation de loyer s'il cumul les deux conditions suivantes :
⚠️ Attention : Lors du renouvellement du bail, faire des travaux d’amélioration ou de mise aux normes de la décence ne suffit pas pour demander une augmentation de loyer. Le propriétaire-bailleur doit en complément pouvoir démontrer le caractère manifestement sous-évalué du loyer par référence au voisinage (décret du 27.7.17 modifié : art. 5).
Quelle est la limite d'augmentation du loyer ?
La hausse proposée ne pourra excéder la plus élevée des deux limites suivantes :
Exemple :
Le dernier loyer appliqué au locataire s’élève à 500€, après révision. Le bailleur a réalisé des travaux pour un montant total de 6 000€. Le montant d’un loyer déterminé par références à ceux du voisinage s’élève à 800€.
La hausse proposée ne pourra pas excéder la plus élevée des deux limites :
--> 15 % du coût des travaux (6000 x15% = 900€) appliqué sur le loyer annuel (900/12 = 75€),
--> la moitié de la différence constatée avec les loyers du voisinage (300 /2 = 150€).
La hausse proposée ne pourra donc pas excéder 150€.
L'encadrement des loyers peut sembler contraignant. Il est toutefois essentiel de le respecter pour éviter des pénalités et garantir une relation de confiance avec vos locataires. En tant que propriétaire, rester informé des régulations en vigueur est une obligation.
Smop vous indique automatiquement le loyer à ne pas dépasser, en tenant compte des plafonds applicables. Générez votre contrat de location personnalisé et conforme en quelques clics.
Bénéficiez d’une assistance sur-mesure et louez en toute sécurité votre bien locatif. En activant le mode pilote automatique, laissez Smop gérer vos locations en toute sérénité.
Lorsqu'un bien est situé en zone tendue, le loyer doit être identique à celui du dernier locataire, sauf exceptions (article 3 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017). Vous pouvez utiliser le simulateur de l’État pour savoir si votre bien locatif est situé en zone tendue.
Sont concernés les contrats de location de logements (nus ou meublés, et bail mobilité) à usage de résidence principale ou à usage mixte professionnel et d’habitation principale, soumis à la loi du 6 juillet 1989. Il ne s’applique pas, notamment, aux logements appartenant aux organismes HLM, aux logements conventionnés APL, aux baux code civil, aux logements soumis à la loi de 1948 et aux locations saisonnières.
⛔ L'ensemble des exceptions ci-dessous ne sont pas applicables pour les biens classés F et G au DPE, ainsi qu'aux DPE vierges et absents.
Smop calcul le loyer en respectant les règles d’encadrement.
Le propriétaire peut fixer librement le montant du loyer lors d'une première mise en location. Ceci vaut uniquement lorsque le logement n'a jamais été loué.
Cette exception est encadrée par l'article 2 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Pour les baux conclus depuis le 1er juillet 2024, le propriétaire peut fixer librement le montant du loyer.
Cette exception est encadrée par l'article 2 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Si le loyer de l’ancien locataire n’a pas été révisé par le bailleur au cours des 12 derniers mois précédant la conclusion du nouveau contrat de location, alors le loyer appliqué au nouveau locataire peut être révisé en fonction de la variation du dernier IRL publié à la date de signature du nouveau contrat. Le propriétaire ne doit pas dépasser ce nouveau montant de loyer révisé.
Cette exception est encadrée par l'article 3 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Smop calcul directement le loyer conforme maximal à appliquer.
Une hausse du loyer peut être appliquée lorsque des travaux ont été réalisés pour un coût au moins égal à la moitié de la dernière année de loyer. La hausse ne doit pas dépasser 15 % du coût réel des travaux TTC (appliqués au loyer annuel). Plus besoin de calculer, Smop le fait pour vous.
Pour appliquer cette augmentation, les travaux réalisés :
À noter : si le logement a fait l’objet, depuis moins de 6 mois, de travaux d’amélioration d’un montant au moins égal à la dernière année de loyer, le loyer peut être réévalué librement (dans la limite du loyer de référence majoré). Cette liberté s'applique sous réserve du respect des conditions liées à la performance énergétique du logement. Pour vous assurer que votre logement respecte bien ces exigences énergétiques, téléchargez gratuitement le calendrier des interdictions locatives selon la note DPE.
Quels types de travaux sont éligibles ?
Lorsque le dernier loyer appliqué au précédent locataire est manifestement sous-évalué par rapport à ceux pratiqués dans le voisinage, le loyer du nouveau contrat peut être réévalué. Cette exception est encadrée par l'article 4 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Quelle est la limite d’augmentation du loyer ?
La hausse de loyer ne peut excéder la moitié de la différence entre :
Exemple :
Le dernier loyer appliqué au locataire s’élève à 500€, après révision. Le montant d’un loyer déterminé par références à ceux du voisinage s’élève à 700€. La différence constatée s’élève à 200 euros. Le loyer pourra être réévalué de 100€ et donc s’élever à 600€.
Ce genre de calcul est intégré automatiquement dans Smop. Un vrai soulagement pour les propriétaires comme vous.
Comment prouver qu’un loyer est sous-évalué ?
Le propriétaire-bailleur à l'obligation de prouver que le loyer est sous-évalué par comparaison des loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables, dans le même groupe d'immeubles ou dans un autre groupe d'immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique (article 6 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017).
Le propriétaire doit identifier au moins 3 loyers si la commune fait partie d’une agglomération de moins d’un million d’habitants (ou 6 loyers pour une agglomération de plus d’un million d’habitants). Les références doivent porter non seulement sur des baux conclus récemment, mais également sur des baux conclus depuis plus de trois ans (décret du 10.6.15 : art. 4, 5°).
Les références ayant permis de justifier la hausse du montant du loyer doivent être jointes au contrat de location (décret du 10.6.15 : art. 4, 5°).
Quelles informations doivent figurer dans les références de loyers ?
Chaque référence doit indiquer les informations suivantes : Le nom de la rue et la dizaine de numéros où se situe l'immeuble ; Le type d'habitat (individuel ou collectif) ; l'époque de construction de l'immeuble ; L'étage du logement et la présence éventuelle d'un ascenseur ; La surface habitable du logement ; le nombre de ses pièces principales ; L'existence éventuelle d'annexes prises en compte pour le loyer ; L'état d'équipement du logement : notamment, w.-c. intérieur, salle d'eau, chauffage central ; L'indication selon laquelle le locataire est dans les lieux depuis plus ou moins de trois ans ; Le montant du loyer mensuel hors charges effectivement exigé ; L'année de constatation des éléments constitutifs de la référence.
Ces références peuvent être obtenues auprès d’agences immobilières, d’associations de défense des propriétaires ou de locataires, ou d'observatoires locaux des loyers.
Lorsque le dernier loyer appliqué au précédent locataire est manifestement sous-évalué par rapport aux loyers du voisinage et que le propriétaire-bailleur a réalisé des travaux d’amélioration ou de mise aux normes de la décence dans le logement, une réévaluation du loyer peut être appliquée.
La réévaluation du loyer ne devra pas dépasser la plus élevée des deux limites suivantes :
Smop calcul automatiquement le bon loyer pour vous !
Ce cas vous concerne si vous cumuler les conditions ci-dessous :
- Condition 1 : le logement a été loué au cours des derniers 18 mois.
- Condition 2 : face au loyer sous-évalué du précédent locataire, le contrat de location du précédent locataire a été renouvelé avec une réévaluation progressive de loyer, sans que celle-ci ait été entièrement appliquée à la date de son départ. En effet, l'augmentation de loyer doit être appliquée progressivement, en fonction de la durée du bail (par 1/3 du montant de l'augmentation par an si la durée du bail est de 3 ans par exemple). L'exception n°1 ci-dessous pour l'encadrement de l'évolution des loyers lors du renouvellement du bail détaille ce système.
Dans ce contexte, le dernier loyer du précédent locataire correspond au loyer fixé par accord entre les parties, y compris la partie qui n’a pas encore été réévaluée (décret du 27 juillet 2017, article 8).
Exemple :
Un propriétaire-bailleur avait convenu avec son précedent locataire que l'augmentation du loyer s'appliquerai progressivement sur 6 ans. Cet ancien locataire a finalement quitté les lieux au bout de 4 ans (il restait donc 2 ans pour terminer l'application totale de l'augmentation du loyer).
Le propriétaire est désormais en droit d'appliquer au nouveau locataire le loyer réévalué en totalité, même si le dernier loyer de l'ancien locataire ne prenait en compte qu’un loyer réévalué partiellement.
Cette exception est encadrée par l'article 8 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Avec Smop, le loyer à appliquer est automatiquement calculé selon la réglementation en vigueur.
***
Pour un bien est situé en zone tendue, l’évolution du loyer est limitée à celle de l’IRL lorsque le bail se reconduit tacitement (article 10 de la loi du 6.7.89), sauf exceptions (article 17-2, II, loi du 6.7.89). Vous pouvez utiliser le simulateur de l’État pour savoir si votre bien locatif est situé en zone tendue.
Sont concernés les contrats de location de logements (nus ou meublés, et bail mobilité) à usage de résidence principale ou à usage mixte professionnel et d’habitation principale, soumis à la loi du 6 juillet 1989. Il ne s’applique pas, notamment, aux logements appartenant aux organismes HLM, aux logements conventionnés APL, aux baux code civil, aux logements soumis à la loi de 1948 et aux locations saisonnières.
⛔ L'ensemble des exceptions ci-dessous ne sont pas applicables pour les biens classés F et G au DPE, ainsi qu'aux DPE vierges et absents.
Le propriétaire-bailleur peut adresser au locataire une proposition d’augmentation de loyer lorsque le loyer est manifestement sous-évalué par rapport aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements similaires.
Cette exception est encadrée par l'article 4 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
A noter :
Le propriétaire-bailleur à l'obligation de prouver que le loyer est sous-évalué. Pour en savoir plus consultez l'exception n°5 ci-dessus de l'encadrement lors de la mise en location.
Quelle est la limite d'augmentation du loyer ?
La hausse proposée au locataire ne doit pas excéder la moitié de la différence entre :
Exemple :
Le dernier loyer appliqué au locataire s’élève à 500€, après révision.
Le montant d’un loyer déterminé par références à ceux du voisinage s’élève à 800€.
La différence constatée s’élève à 300€. Le loyer pourra être réévalué de 150€ et donc s’élever à 650€.
Pour une location vide, dont la hausse est inférieure à 10% du loyer initial :
La hausse du loyer s'applique au renouvellement du bail. Elle doit être appliquée progressivement, par 1/3 du montant de l'augmentation par an si la durée du bail est de 3 ans (ou par 1/6 annuel si la durée du bail est de 6 ans).
Exemple :
Un bail est de 3 ans, le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 50 €/mois. Cette augmentation (50€) est inférieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application sera d'1/3 par an.
Le loyer sera augmenté la 1ère année de 16,67 € par mois (car 50 € x 1/3 = 16,67 €), puis la 2e année de 33,33 € par mois (50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois (50 € x 3/3 = 50 € ).
Pour une location vide, dont la hausse est supérieure à 10% du loyer initial :
La hausse doit s'appliquer par 1/6 du montant de la hausse par an pendant ce bail, puis par 1/6 du montant de l'augmentation par an lors du renouvellement ultérieur, même si la durée du bail est inférieure à 6 ans.
Exemple :
Un bail est de 3 ans, le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 80 €/mois. Cette augmentation (80€) est supérieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application sera d'1/6 par an.
Le loyer sera augmenté la 1ère année de 13,33 € par mois (80 € x 1/6 = 13,33 €), puis la 2e année de 26,66 € par mois (80 € x 2/6 = 26,66 € ), et la 3e année de 40 € par mois (80 € x 3/6 = 40 € ).
Pour une location meublée, dont la hausse est inférieure à 10% du loyer initial :
La hausse est immédiatement applicable au renouvellement du bail.
Exemple :
Le bail est de 1 an pour la location meublée. Le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 50 €/mois. Cette augmentation (50€) est inférieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application est immédiatement applicable au renouvellement du bail.
Le loyer sera augmenté de 50€ par mois, soit un loyer total de 650€ par mois.
Pour une location meublée, dont la hausse est supérieure à 10% du loyer initial :
La hausse doit être appliquée, par par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.
Exemple :
Le bail est de 1 an pour la location meublée. Le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 80 €/mois. Cette augmentation (80€) est supérieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application sera d'1/3 par an.
Au premier renouvellement du bail le loyer sera augmenté de 26,66 € par mois (car 80 € x 1/3 = 26,66 €). Au deuxième renouvellement du bail le loyer sera augmenté de 53,33 € par mois (80 € x 2/3= 53,33 € ), puis de 80 € par mois au 3ème renouvellement (80 € x 3/3 = 80 € ).
Le propriétaire-bailleur peut proposer à son locataire une augmentation de loyer s'il cumul les deux conditions suivantes :
⚠️ Attention : Lors du renouvellement du bail, faire des travaux d’amélioration ou de mise aux normes de la décence ne suffit pas pour demander une augmentation de loyer. Le propriétaire-bailleur doit en complément pouvoir démontrer le caractère manifestement sous-évalué du loyer par référence au voisinage (décret du 27.7.17 modifié : art. 5).
Quelle est la limite d'augmentation du loyer ?
La hausse proposée ne pourra excéder la plus élevée des deux limites suivantes :
Exemple :
Le dernier loyer appliqué au locataire s’élève à 500€, après révision. Le bailleur a réalisé des travaux pour un montant total de 6 000€. Le montant d’un loyer déterminé par références à ceux du voisinage s’élève à 800€.
La hausse proposée ne pourra pas excéder la plus élevée des deux limites :
--> 15 % du coût des travaux (6000 x15% = 900€) appliqué sur le loyer annuel (900/12 = 75€),
--> la moitié de la différence constatée avec les loyers du voisinage (300 /2 = 150€).
La hausse proposée ne pourra donc pas excéder 150€.
L'encadrement des loyers peut sembler contraignant. Il est toutefois essentiel de le respecter pour éviter des pénalités et garantir une relation de confiance avec vos locataires. En tant que propriétaire, rester informé des régulations en vigueur est une obligation.
Smop vous indique automatiquement le loyer à ne pas dépasser, en tenant compte des plafonds applicables. Générez votre contrat de location personnalisé et conforme en quelques clics.
Bénéficiez d’une assistance sur-mesure et louez en toute sécurité votre bien locatif. En activant le mode pilote automatique, laissez Smop gérer vos locations en toute sérénité.
Lorsqu'un bien est situé en zone tendue, le loyer doit être identique à celui du dernier locataire, sauf exceptions (article 3 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017). Vous pouvez utiliser le simulateur de l’État pour savoir si votre bien locatif est situé en zone tendue.
Sont concernés les contrats de location de logements (nus ou meublés, et bail mobilité) à usage de résidence principale ou à usage mixte professionnel et d’habitation principale, soumis à la loi du 6 juillet 1989. Il ne s’applique pas, notamment, aux logements appartenant aux organismes HLM, aux logements conventionnés APL, aux baux code civil, aux logements soumis à la loi de 1948 et aux locations saisonnières.
⛔ L'ensemble des exceptions ci-dessous ne sont pas applicables pour les biens classés F et G au DPE, ainsi qu'aux DPE vierges et absents.
Smop calcul le loyer en respectant les règles d’encadrement.
Le propriétaire peut fixer librement le montant du loyer lors d'une première mise en location. Ceci vaut uniquement lorsque le logement n'a jamais été loué.
Cette exception est encadrée par l'article 2 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Pour les baux conclus depuis le 1er juillet 2024, le propriétaire peut fixer librement le montant du loyer.
Cette exception est encadrée par l'article 2 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Si le loyer de l’ancien locataire n’a pas été révisé par le bailleur au cours des 12 derniers mois précédant la conclusion du nouveau contrat de location, alors le loyer appliqué au nouveau locataire peut être révisé en fonction de la variation du dernier IRL publié à la date de signature du nouveau contrat. Le propriétaire ne doit pas dépasser ce nouveau montant de loyer révisé.
Cette exception est encadrée par l'article 3 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Smop calcul directement le loyer conforme maximal à appliquer.
Une hausse du loyer peut être appliquée lorsque des travaux ont été réalisés pour un coût au moins égal à la moitié de la dernière année de loyer. La hausse ne doit pas dépasser 15 % du coût réel des travaux TTC (appliqués au loyer annuel). Plus besoin de calculer, Smop le fait pour vous.
Pour appliquer cette augmentation, les travaux réalisés :
À noter : si le logement a fait l’objet, depuis moins de 6 mois, de travaux d’amélioration d’un montant au moins égal à la dernière année de loyer, le loyer peut être réévalué librement (dans la limite du loyer de référence majoré). Cette liberté s'applique sous réserve du respect des conditions liées à la performance énergétique du logement. Pour vous assurer que votre logement respecte bien ces exigences énergétiques, téléchargez gratuitement le calendrier des interdictions locatives selon la note DPE.
Quels types de travaux sont éligibles ?
Lorsque le dernier loyer appliqué au précédent locataire est manifestement sous-évalué par rapport à ceux pratiqués dans le voisinage, le loyer du nouveau contrat peut être réévalué. Cette exception est encadrée par l'article 4 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Quelle est la limite d’augmentation du loyer ?
La hausse de loyer ne peut excéder la moitié de la différence entre :
Exemple :
Le dernier loyer appliqué au locataire s’élève à 500€, après révision. Le montant d’un loyer déterminé par références à ceux du voisinage s’élève à 700€. La différence constatée s’élève à 200 euros. Le loyer pourra être réévalué de 100€ et donc s’élever à 600€.
Ce genre de calcul est intégré automatiquement dans Smop. Un vrai soulagement pour les propriétaires comme vous.
Comment prouver qu’un loyer est sous-évalué ?
Le propriétaire-bailleur à l'obligation de prouver que le loyer est sous-évalué par comparaison des loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables, dans le même groupe d'immeubles ou dans un autre groupe d'immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique (article 6 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017).
Le propriétaire doit identifier au moins 3 loyers si la commune fait partie d’une agglomération de moins d’un million d’habitants (ou 6 loyers pour une agglomération de plus d’un million d’habitants). Les références doivent porter non seulement sur des baux conclus récemment, mais également sur des baux conclus depuis plus de trois ans (décret du 10.6.15 : art. 4, 5°).
Les références ayant permis de justifier la hausse du montant du loyer doivent être jointes au contrat de location (décret du 10.6.15 : art. 4, 5°).
Quelles informations doivent figurer dans les références de loyers ?
Chaque référence doit indiquer les informations suivantes : Le nom de la rue et la dizaine de numéros où se situe l'immeuble ; Le type d'habitat (individuel ou collectif) ; l'époque de construction de l'immeuble ; L'étage du logement et la présence éventuelle d'un ascenseur ; La surface habitable du logement ; le nombre de ses pièces principales ; L'existence éventuelle d'annexes prises en compte pour le loyer ; L'état d'équipement du logement : notamment, w.-c. intérieur, salle d'eau, chauffage central ; L'indication selon laquelle le locataire est dans les lieux depuis plus ou moins de trois ans ; Le montant du loyer mensuel hors charges effectivement exigé ; L'année de constatation des éléments constitutifs de la référence.
Ces références peuvent être obtenues auprès d’agences immobilières, d’associations de défense des propriétaires ou de locataires, ou d'observatoires locaux des loyers.
Lorsque le dernier loyer appliqué au précédent locataire est manifestement sous-évalué par rapport aux loyers du voisinage et que le propriétaire-bailleur a réalisé des travaux d’amélioration ou de mise aux normes de la décence dans le logement, une réévaluation du loyer peut être appliquée.
La réévaluation du loyer ne devra pas dépasser la plus élevée des deux limites suivantes :
Smop calcul automatiquement le bon loyer pour vous !
Ce cas vous concerne si vous cumuler les conditions ci-dessous :
- Condition 1 : le logement a été loué au cours des derniers 18 mois.
- Condition 2 : face au loyer sous-évalué du précédent locataire, le contrat de location du précédent locataire a été renouvelé avec une réévaluation progressive de loyer, sans que celle-ci ait été entièrement appliquée à la date de son départ. En effet, l'augmentation de loyer doit être appliquée progressivement, en fonction de la durée du bail (par 1/3 du montant de l'augmentation par an si la durée du bail est de 3 ans par exemple). L'exception n°1 ci-dessous pour l'encadrement de l'évolution des loyers lors du renouvellement du bail détaille ce système.
Dans ce contexte, le dernier loyer du précédent locataire correspond au loyer fixé par accord entre les parties, y compris la partie qui n’a pas encore été réévaluée (décret du 27 juillet 2017, article 8).
Exemple :
Un propriétaire-bailleur avait convenu avec son précedent locataire que l'augmentation du loyer s'appliquerai progressivement sur 6 ans. Cet ancien locataire a finalement quitté les lieux au bout de 4 ans (il restait donc 2 ans pour terminer l'application totale de l'augmentation du loyer).
Le propriétaire est désormais en droit d'appliquer au nouveau locataire le loyer réévalué en totalité, même si le dernier loyer de l'ancien locataire ne prenait en compte qu’un loyer réévalué partiellement.
Cette exception est encadrée par l'article 8 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Avec Smop, le loyer à appliquer est automatiquement calculé selon la réglementation en vigueur.
***
Pour un bien est situé en zone tendue, l’évolution du loyer est limitée à celle de l’IRL lorsque le bail se reconduit tacitement (article 10 de la loi du 6.7.89), sauf exceptions (article 17-2, II, loi du 6.7.89). Vous pouvez utiliser le simulateur de l’État pour savoir si votre bien locatif est situé en zone tendue.
Sont concernés les contrats de location de logements (nus ou meublés, et bail mobilité) à usage de résidence principale ou à usage mixte professionnel et d’habitation principale, soumis à la loi du 6 juillet 1989. Il ne s’applique pas, notamment, aux logements appartenant aux organismes HLM, aux logements conventionnés APL, aux baux code civil, aux logements soumis à la loi de 1948 et aux locations saisonnières.
⛔ L'ensemble des exceptions ci-dessous ne sont pas applicables pour les biens classés F et G au DPE, ainsi qu'aux DPE vierges et absents.
Le propriétaire-bailleur peut adresser au locataire une proposition d’augmentation de loyer lorsque le loyer est manifestement sous-évalué par rapport aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements similaires.
Cette exception est encadrée par l'article 4 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
A noter :
Le propriétaire-bailleur à l'obligation de prouver que le loyer est sous-évalué. Pour en savoir plus consultez l'exception n°5 ci-dessus de l'encadrement lors de la mise en location.
Quelle est la limite d'augmentation du loyer ?
La hausse proposée au locataire ne doit pas excéder la moitié de la différence entre :
Exemple :
Le dernier loyer appliqué au locataire s’élève à 500€, après révision.
Le montant d’un loyer déterminé par références à ceux du voisinage s’élève à 800€.
La différence constatée s’élève à 300€. Le loyer pourra être réévalué de 150€ et donc s’élever à 650€.
Pour une location vide, dont la hausse est inférieure à 10% du loyer initial :
La hausse du loyer s'applique au renouvellement du bail. Elle doit être appliquée progressivement, par 1/3 du montant de l'augmentation par an si la durée du bail est de 3 ans (ou par 1/6 annuel si la durée du bail est de 6 ans).
Exemple :
Un bail est de 3 ans, le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 50 €/mois. Cette augmentation (50€) est inférieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application sera d'1/3 par an.
Le loyer sera augmenté la 1ère année de 16,67 € par mois (car 50 € x 1/3 = 16,67 €), puis la 2e année de 33,33 € par mois (50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois (50 € x 3/3 = 50 € ).
Pour une location vide, dont la hausse est supérieure à 10% du loyer initial :
La hausse doit s'appliquer par 1/6 du montant de la hausse par an pendant ce bail, puis par 1/6 du montant de l'augmentation par an lors du renouvellement ultérieur, même si la durée du bail est inférieure à 6 ans.
Exemple :
Un bail est de 3 ans, le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 80 €/mois. Cette augmentation (80€) est supérieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application sera d'1/6 par an.
Le loyer sera augmenté la 1ère année de 13,33 € par mois (80 € x 1/6 = 13,33 €), puis la 2e année de 26,66 € par mois (80 € x 2/6 = 26,66 € ), et la 3e année de 40 € par mois (80 € x 3/6 = 40 € ).
Pour une location meublée, dont la hausse est inférieure à 10% du loyer initial :
La hausse est immédiatement applicable au renouvellement du bail.
Exemple :
Le bail est de 1 an pour la location meublée. Le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 50 €/mois. Cette augmentation (50€) est inférieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application est immédiatement applicable au renouvellement du bail.
Le loyer sera augmenté de 50€ par mois, soit un loyer total de 650€ par mois.
Pour une location meublée, dont la hausse est supérieure à 10% du loyer initial :
La hausse doit être appliquée, par par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.
Exemple :
Le bail est de 1 an pour la location meublée. Le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 80 €/mois. Cette augmentation (80€) est supérieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application sera d'1/3 par an.
Au premier renouvellement du bail le loyer sera augmenté de 26,66 € par mois (car 80 € x 1/3 = 26,66 €). Au deuxième renouvellement du bail le loyer sera augmenté de 53,33 € par mois (80 € x 2/3= 53,33 € ), puis de 80 € par mois au 3ème renouvellement (80 € x 3/3 = 80 € ).
Le propriétaire-bailleur peut proposer à son locataire une augmentation de loyer s'il cumul les deux conditions suivantes :
⚠️ Attention : Lors du renouvellement du bail, faire des travaux d’amélioration ou de mise aux normes de la décence ne suffit pas pour demander une augmentation de loyer. Le propriétaire-bailleur doit en complément pouvoir démontrer le caractère manifestement sous-évalué du loyer par référence au voisinage (décret du 27.7.17 modifié : art. 5).
Quelle est la limite d'augmentation du loyer ?
La hausse proposée ne pourra excéder la plus élevée des deux limites suivantes :
Exemple :
Le dernier loyer appliqué au locataire s’élève à 500€, après révision. Le bailleur a réalisé des travaux pour un montant total de 6 000€. Le montant d’un loyer déterminé par références à ceux du voisinage s’élève à 800€.
La hausse proposée ne pourra pas excéder la plus élevée des deux limites :
--> 15 % du coût des travaux (6000 x15% = 900€) appliqué sur le loyer annuel (900/12 = 75€),
--> la moitié de la différence constatée avec les loyers du voisinage (300 /2 = 150€).
La hausse proposée ne pourra donc pas excéder 150€.
L'encadrement des loyers peut sembler contraignant. Il est toutefois essentiel de le respecter pour éviter des pénalités et garantir une relation de confiance avec vos locataires. En tant que propriétaire, rester informé des régulations en vigueur est une obligation.
Smop vous indique automatiquement le loyer à ne pas dépasser, en tenant compte des plafonds applicables. Générez votre contrat de location personnalisé et conforme en quelques clics.
Bénéficiez d’une assistance sur-mesure et louez en toute sécurité votre bien locatif. En activant le mode pilote automatique, laissez Smop gérer vos locations en toute sérénité.
Lorsqu'un bien est situé en zone tendue, le loyer doit être identique à celui du dernier locataire, sauf exceptions (article 3 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017). Vous pouvez utiliser le simulateur de l’État pour savoir si votre bien locatif est situé en zone tendue.
Sont concernés les contrats de location de logements (nus ou meublés, et bail mobilité) à usage de résidence principale ou à usage mixte professionnel et d’habitation principale, soumis à la loi du 6 juillet 1989. Il ne s’applique pas, notamment, aux logements appartenant aux organismes HLM, aux logements conventionnés APL, aux baux code civil, aux logements soumis à la loi de 1948 et aux locations saisonnières.
⛔ L'ensemble des exceptions ci-dessous ne sont pas applicables pour les biens classés F et G au DPE, ainsi qu'aux DPE vierges et absents.
Smop calcul le loyer en respectant les règles d’encadrement.
Le propriétaire peut fixer librement le montant du loyer lors d'une première mise en location. Ceci vaut uniquement lorsque le logement n'a jamais été loué.
Cette exception est encadrée par l'article 2 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Pour les baux conclus depuis le 1er juillet 2024, le propriétaire peut fixer librement le montant du loyer.
Cette exception est encadrée par l'article 2 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Si le loyer de l’ancien locataire n’a pas été révisé par le bailleur au cours des 12 derniers mois précédant la conclusion du nouveau contrat de location, alors le loyer appliqué au nouveau locataire peut être révisé en fonction de la variation du dernier IRL publié à la date de signature du nouveau contrat. Le propriétaire ne doit pas dépasser ce nouveau montant de loyer révisé.
Cette exception est encadrée par l'article 3 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
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Une hausse du loyer peut être appliquée lorsque des travaux ont été réalisés pour un coût au moins égal à la moitié de la dernière année de loyer. La hausse ne doit pas dépasser 15 % du coût réel des travaux TTC (appliqués au loyer annuel). Plus besoin de calculer, Smop le fait pour vous.
Pour appliquer cette augmentation, les travaux réalisés :
À noter : si le logement a fait l’objet, depuis moins de 6 mois, de travaux d’amélioration d’un montant au moins égal à la dernière année de loyer, le loyer peut être réévalué librement (dans la limite du loyer de référence majoré). Cette liberté s'applique sous réserve du respect des conditions liées à la performance énergétique du logement. Pour vous assurer que votre logement respecte bien ces exigences énergétiques, téléchargez gratuitement le calendrier des interdictions locatives selon la note DPE.
Quels types de travaux sont éligibles ?
Lorsque le dernier loyer appliqué au précédent locataire est manifestement sous-évalué par rapport à ceux pratiqués dans le voisinage, le loyer du nouveau contrat peut être réévalué. Cette exception est encadrée par l'article 4 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Quelle est la limite d’augmentation du loyer ?
La hausse de loyer ne peut excéder la moitié de la différence entre :
Exemple :
Le dernier loyer appliqué au locataire s’élève à 500€, après révision. Le montant d’un loyer déterminé par références à ceux du voisinage s’élève à 700€. La différence constatée s’élève à 200 euros. Le loyer pourra être réévalué de 100€ et donc s’élever à 600€.
Ce genre de calcul est intégré automatiquement dans Smop. Un vrai soulagement pour les propriétaires comme vous.
Comment prouver qu’un loyer est sous-évalué ?
Le propriétaire-bailleur à l'obligation de prouver que le loyer est sous-évalué par comparaison des loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables, dans le même groupe d'immeubles ou dans un autre groupe d'immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique (article 6 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017).
Le propriétaire doit identifier au moins 3 loyers si la commune fait partie d’une agglomération de moins d’un million d’habitants (ou 6 loyers pour une agglomération de plus d’un million d’habitants). Les références doivent porter non seulement sur des baux conclus récemment, mais également sur des baux conclus depuis plus de trois ans (décret du 10.6.15 : art. 4, 5°).
Les références ayant permis de justifier la hausse du montant du loyer doivent être jointes au contrat de location (décret du 10.6.15 : art. 4, 5°).
Quelles informations doivent figurer dans les références de loyers ?
Chaque référence doit indiquer les informations suivantes : Le nom de la rue et la dizaine de numéros où se situe l'immeuble ; Le type d'habitat (individuel ou collectif) ; l'époque de construction de l'immeuble ; L'étage du logement et la présence éventuelle d'un ascenseur ; La surface habitable du logement ; le nombre de ses pièces principales ; L'existence éventuelle d'annexes prises en compte pour le loyer ; L'état d'équipement du logement : notamment, w.-c. intérieur, salle d'eau, chauffage central ; L'indication selon laquelle le locataire est dans les lieux depuis plus ou moins de trois ans ; Le montant du loyer mensuel hors charges effectivement exigé ; L'année de constatation des éléments constitutifs de la référence.
Ces références peuvent être obtenues auprès d’agences immobilières, d’associations de défense des propriétaires ou de locataires, ou d'observatoires locaux des loyers.
Lorsque le dernier loyer appliqué au précédent locataire est manifestement sous-évalué par rapport aux loyers du voisinage et que le propriétaire-bailleur a réalisé des travaux d’amélioration ou de mise aux normes de la décence dans le logement, une réévaluation du loyer peut être appliquée.
La réévaluation du loyer ne devra pas dépasser la plus élevée des deux limites suivantes :
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Ce cas vous concerne si vous cumuler les conditions ci-dessous :
- Condition 1 : le logement a été loué au cours des derniers 18 mois.
- Condition 2 : face au loyer sous-évalué du précédent locataire, le contrat de location du précédent locataire a été renouvelé avec une réévaluation progressive de loyer, sans que celle-ci ait été entièrement appliquée à la date de son départ. En effet, l'augmentation de loyer doit être appliquée progressivement, en fonction de la durée du bail (par 1/3 du montant de l'augmentation par an si la durée du bail est de 3 ans par exemple). L'exception n°1 ci-dessous pour l'encadrement de l'évolution des loyers lors du renouvellement du bail détaille ce système.
Dans ce contexte, le dernier loyer du précédent locataire correspond au loyer fixé par accord entre les parties, y compris la partie qui n’a pas encore été réévaluée (décret du 27 juillet 2017, article 8).
Exemple :
Un propriétaire-bailleur avait convenu avec son précedent locataire que l'augmentation du loyer s'appliquerai progressivement sur 6 ans. Cet ancien locataire a finalement quitté les lieux au bout de 4 ans (il restait donc 2 ans pour terminer l'application totale de l'augmentation du loyer).
Le propriétaire est désormais en droit d'appliquer au nouveau locataire le loyer réévalué en totalité, même si le dernier loyer de l'ancien locataire ne prenait en compte qu’un loyer réévalué partiellement.
Cette exception est encadrée par l'article 8 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
Avec Smop, le loyer à appliquer est automatiquement calculé selon la réglementation en vigueur.
***
Pour un bien est situé en zone tendue, l’évolution du loyer est limitée à celle de l’IRL lorsque le bail se reconduit tacitement (article 10 de la loi du 6.7.89), sauf exceptions (article 17-2, II, loi du 6.7.89). Vous pouvez utiliser le simulateur de l’État pour savoir si votre bien locatif est situé en zone tendue.
Sont concernés les contrats de location de logements (nus ou meublés, et bail mobilité) à usage de résidence principale ou à usage mixte professionnel et d’habitation principale, soumis à la loi du 6 juillet 1989. Il ne s’applique pas, notamment, aux logements appartenant aux organismes HLM, aux logements conventionnés APL, aux baux code civil, aux logements soumis à la loi de 1948 et aux locations saisonnières.
⛔ L'ensemble des exceptions ci-dessous ne sont pas applicables pour les biens classés F et G au DPE, ainsi qu'aux DPE vierges et absents.
Le propriétaire-bailleur peut adresser au locataire une proposition d’augmentation de loyer lorsque le loyer est manifestement sous-évalué par rapport aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements similaires.
Cette exception est encadrée par l'article 4 du décret n° 2017-1198 du 27 juillet 2017.
A noter :
Le propriétaire-bailleur à l'obligation de prouver que le loyer est sous-évalué. Pour en savoir plus consultez l'exception n°5 ci-dessus de l'encadrement lors de la mise en location.
Quelle est la limite d'augmentation du loyer ?
La hausse proposée au locataire ne doit pas excéder la moitié de la différence entre :
Exemple :
Le dernier loyer appliqué au locataire s’élève à 500€, après révision.
Le montant d’un loyer déterminé par références à ceux du voisinage s’élève à 800€.
La différence constatée s’élève à 300€. Le loyer pourra être réévalué de 150€ et donc s’élever à 650€.
Pour une location vide, dont la hausse est inférieure à 10% du loyer initial :
La hausse du loyer s'applique au renouvellement du bail. Elle doit être appliquée progressivement, par 1/3 du montant de l'augmentation par an si la durée du bail est de 3 ans (ou par 1/6 annuel si la durée du bail est de 6 ans).
Exemple :
Un bail est de 3 ans, le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 50 €/mois. Cette augmentation (50€) est inférieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application sera d'1/3 par an.
Le loyer sera augmenté la 1ère année de 16,67 € par mois (car 50 € x 1/3 = 16,67 €), puis la 2e année de 33,33 € par mois (50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois (50 € x 3/3 = 50 € ).
Pour une location vide, dont la hausse est supérieure à 10% du loyer initial :
La hausse doit s'appliquer par 1/6 du montant de la hausse par an pendant ce bail, puis par 1/6 du montant de l'augmentation par an lors du renouvellement ultérieur, même si la durée du bail est inférieure à 6 ans.
Exemple :
Un bail est de 3 ans, le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 80 €/mois. Cette augmentation (80€) est supérieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application sera d'1/6 par an.
Le loyer sera augmenté la 1ère année de 13,33 € par mois (80 € x 1/6 = 13,33 €), puis la 2e année de 26,66 € par mois (80 € x 2/6 = 26,66 € ), et la 3e année de 40 € par mois (80 € x 3/6 = 40 € ).
Pour une location meublée, dont la hausse est inférieure à 10% du loyer initial :
La hausse est immédiatement applicable au renouvellement du bail.
Exemple :
Le bail est de 1 an pour la location meublée. Le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 50 €/mois. Cette augmentation (50€) est inférieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application est immédiatement applicable au renouvellement du bail.
Le loyer sera augmenté de 50€ par mois, soit un loyer total de 650€ par mois.
Pour une location meublée, dont la hausse est supérieure à 10% du loyer initial :
La hausse doit être appliquée, par par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.
Exemple :
Le bail est de 1 an pour la location meublée. Le loyer initial est de 600 €/mois et l'augmentation de loyer à appliquer est de 80 €/mois. Cette augmentation (80€) est supérieure à 10 % du loyer, (car 600 x 10 % = 60 €), alors son application sera d'1/3 par an.
Au premier renouvellement du bail le loyer sera augmenté de 26,66 € par mois (car 80 € x 1/3 = 26,66 €). Au deuxième renouvellement du bail le loyer sera augmenté de 53,33 € par mois (80 € x 2/3= 53,33 € ), puis de 80 € par mois au 3ème renouvellement (80 € x 3/3 = 80 € ).
Le propriétaire-bailleur peut proposer à son locataire une augmentation de loyer s'il cumul les deux conditions suivantes :
⚠️ Attention : Lors du renouvellement du bail, faire des travaux d’amélioration ou de mise aux normes de la décence ne suffit pas pour demander une augmentation de loyer. Le propriétaire-bailleur doit en complément pouvoir démontrer le caractère manifestement sous-évalué du loyer par référence au voisinage (décret du 27.7.17 modifié : art. 5).
Quelle est la limite d'augmentation du loyer ?
La hausse proposée ne pourra excéder la plus élevée des deux limites suivantes :
Exemple :
Le dernier loyer appliqué au locataire s’élève à 500€, après révision. Le bailleur a réalisé des travaux pour un montant total de 6 000€. Le montant d’un loyer déterminé par références à ceux du voisinage s’élève à 800€.
La hausse proposée ne pourra pas excéder la plus élevée des deux limites :
--> 15 % du coût des travaux (6000 x15% = 900€) appliqué sur le loyer annuel (900/12 = 75€),
--> la moitié de la différence constatée avec les loyers du voisinage (300 /2 = 150€).
La hausse proposée ne pourra donc pas excéder 150€.
L'encadrement des loyers peut sembler contraignant. Il est toutefois essentiel de le respecter pour éviter des pénalités et garantir une relation de confiance avec vos locataires. En tant que propriétaire, rester informé des régulations en vigueur est une obligation.
Smop vous indique automatiquement le loyer à ne pas dépasser, en tenant compte des plafonds applicables. Générez votre contrat de location personnalisé et conforme en quelques clics.
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